Ah non.C’est un mot d’argot ordinaire couramment employé au début du 20ème par Bruant,Richepin. Il faut lire La chanson des gueux. Extrait:
DOCHE ( c’est le titre )
Allons, ma fill’, l’est temps d’briffer
Au truc!… Quoi? tu veux rentiffer?
Gy? Pas la pein’ d’êt’ si gironde!
Alors, ta doch’, tu la gob’ pas?
Faut qu’al’ tortor’.Nib’ dans l’cabas.
Qui qu’à massé pou’t’fout’ au monde?
Bon, tu chal’! Ah! c’est pas palas.
J’conobre l’ truc; ‘l est déguueulas,
J’sais bien. Mais quoi? Dand l’gaviot gronde!
On maquill’ pas tout comme on veut.
Mezig, dans l’temps, un peu, mon n’veu!
Qui qu’à massé por’t’fout’au monde
T’as pas d’mec. Ca, c’est bath! Merci.
Tout d’mêm’ dis pas niort au persil!
Sans lui, bonsoir la bagu’naud’ ronde!
Moi, j’suis birbass’, j’ai b’soin d’larton.
T’as donc un palpitant d’carton?
Qui qu’a massé por’t’ fout’ au monde.
T’as entervé. Chouett; mon amour
Va, la môm’, truque et n’fais pas four.
Sois rien mariolle et à la soude!
Pense à ta daronn’ qu’al’ t’aim’ tant.
J’vas prendre un’ prune en t’attendant.
Qui qu’à massé pou’ t’ fout’ au monde?
Formidable non!
Effectivement, depuis le XIXè siècle, Daron(ne) désigne les parents. Bref, c’est pas un mot nouveau… juste un mot qui a très bien vieilli !
Quant à « 22 v’la les flics » c’est parce qu’à paris, le commissariat central est au 22 du quai des orfèvres…. !
Ajoutons égalemment qu’en plus des auteurs cités, Arthur Rimbaud l’utilisa et en présenta même une variante : « la daromphe ». Ce néologisme, constitué de la base « daronne » (pour désigner la mère)et de la particule « -omphe », issue de « triomphe », (qui devient un suffixe),est tout à fait représentatif de l’étouffement maternel qu’il a pu ressentir. A vous de les composer : darope, darheuse, etc …
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Ah non.C’est un mot d’argot ordinaire couramment employé au début du 20ème par Bruant,Richepin. Il faut lire La chanson des gueux. Extrait:
DOCHE ( c’est le titre )
Allons, ma fill’, l’est temps d’briffer
Au truc!… Quoi? tu veux rentiffer?
Gy? Pas la pein’ d’êt’ si gironde!
Alors, ta doch’, tu la gob’ pas?
Faut qu’al’ tortor’.Nib’ dans l’cabas.
Qui qu’à massé pou’t’fout’ au monde?
Bon, tu chal’! Ah! c’est pas palas.
J’conobre l’ truc; ‘l est déguueulas,
J’sais bien. Mais quoi? Dand l’gaviot gronde!
On maquill’ pas tout comme on veut.
Mezig, dans l’temps, un peu, mon n’veu!
Qui qu’à massé por’t’fout’au monde
T’as pas d’mec. Ca, c’est bath! Merci.
Tout d’mêm’ dis pas niort au persil!
Sans lui, bonsoir la bagu’naud’ ronde!
Moi, j’suis birbass’, j’ai b’soin d’larton.
T’as donc un palpitant d’carton?
Qui qu’a massé por’t’ fout’ au monde.
T’as entervé. Chouett; mon amour
Va, la môm’, truque et n’fais pas four.
Sois rien mariolle et à la soude!
Pense à ta daronn’ qu’al’ t’aim’ tant.
J’vas prendre un’ prune en t’attendant.
Qui qu’à massé pou’ t’ fout’ au monde?
Formidable non!
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ok mai c’est aussi utiliser par les jeunes pour parler de ses parents
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daron et darone sont tous a fait corect pour désigner les parents, c comme 22 vlà les flic, ici c pour prevenir de l’arriver des parents.
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Effectivement, depuis le XIXè siècle, Daron(ne) désigne les parents. Bref, c’est pas un mot nouveau… juste un mot qui a très bien vieilli !
Quant à « 22 v’la les flics » c’est parce qu’à paris, le commissariat central est au 22 du quai des orfèvres…. !
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Ajoutons égalemment qu’en plus des auteurs cités, Arthur Rimbaud l’utilisa et en présenta même une variante : « la daromphe ». Ce néologisme, constitué de la base « daronne » (pour désigner la mère)et de la particule « -omphe », issue de « triomphe », (qui devient un suffixe),est tout à fait représentatif de l’étouffement maternel qu’il a pu ressentir. A vous de les composer : darope, darheuse, etc …